Sirys la fourbe

Me voilà dans de beaux draps. Il suffit que pour une fois je sois seule, pour qu'il m'arrive les pires horreurs qui soient. Pourquoi ne m'a-t-il pas accompagnée? Et puis c'est quoi cette planète de dingue quoi! Je vais me calmer un peu et reprendre depuis le début.

Urk refusait depuis des semaines de sortir de ses quartiers, et même de m'adresser la parole. J'avais bon espoir qu'il ai entré de nouvelles coordonnées dans l'ordinateur de bord, et qu'à notre arrivée il se décide enfin à réapparaître. Après trois semaines de silence, nous arrivions enfin dans la galaxie d'Andromède. Cela me faisais bizarre de me dire que nous avions traversé une distance si énorme en si peu de temps. Mais ne connaissant rien à sa technologie, il fallait croire que c'était tout à fait normal. Notre chemin nous mena jusqu'à Sirys, une petite planète forestière.

Depuis notre orbite, je pouvais voir cet immense tapis vert entrecoupé d'océans d'un bleu profond. c'était pour moi comme vivre un rêve éveillé. Jamais plus belle vision ne m'avait été offerte. Je ne savais pas si la faune était hostile, mais je me sentais comme attirée par ce joyau céleste. je couru me préparer. Bien évidemment je pris mes protections habituelles: La ceinture-bouclier et ma fidèle Sigma. Toute pressée j'allais frapper à la porte de mon compagnon. Ses seuls mots furent: "Si tu veux visiter, va! Je n'ai pas le temps!". Ainsi donc il me lâchait. Et bien qu'il aille au diable, je n'ai pas de compte à lui rendre.

J'ai donc pris une des navette ( Urk m'avait montré comment m'en servir au cas où), et je suis descendu. Je me suis posée sur l'un des plus gros continents, dans une petite clairière. Et j'ai commencé mon exploration. Je pouvais sentir le vent caresser la cime des arbres, et le doux soleil réchauffer ma peau. Trois semaine dans ce tas de ferrailles c'est trop. J'ai besoin d'air, de liberté. Si ma race pouvait voir cela, peut-être ouvrirait-elle les yeux.

J'avais marché durant quatre heures, quand un sentiment étrange m'envahit. Aucun être vivant n'avait croisé ma route, et Sigma commençait depuis quelques minutes à vibrer. Une voix autoritaire m'hurla tout à coup: "Attention un danger!!!"

C'est alors que cinq ombres apparurent, tombant des arbres. Sans même réfléchir, j'avais déjà dégainée. On aurait dis de vagues félins humanoïdes disposant de deux paires de bras et d'yeux. Leur apparence n'avait rien de répugnante, mais plutôt menaçante je dirais. Sans la moindre sommassions, ils se jetèrent sur moi. Bon je vous épargne le bain de sang qui s'en suivi. Comme sur Brogan, mon corps bougea seul, et en quelques escarmouches, tous étaient à terre, baignant dans leur sang bleu ciel.

C'est alors qu'un hurlement retentit. Je vous laisse imaginer que l j'ai vraiment commencée à flipper, et j'ai donc utilisée la tactique la plus logique:la fuite. Mais que faire face à des bestiaux à six pattes? En quelques minutes j'étais encerclée. Au moins une vingtaine de ces monstres me barraient la route, chacun armé s'une lance ou d'une épée. Si il voulaient ma peau j'allais pas leur laisser comme ça. Sigma et moi foncèrent dans le tas.

Le premier tenta de m'embrocher de sa lance, une simple esquive suivi d'une décapitation en règle mis fin à ce problème. Mais cela ne fit qu'exciter les autres qui se ruèrent sur moi d'un seul homme. Je réussis à esquiver et parer de nombreuses attaques, et leur sang coula à flot, entre les membres et les têtes sectionnées, une petite dizaine passa de vie à trépas. Mais malgré tout, l'un d'eux réussis à m'assommer.

Et voilà, j'ai repris connaissance dans cette grotte puante. la sortie est bloquée par des barreaux de bois, et ils m'ont pris toutes mes affaires. qu'est ce qui est passé par la tête de Urk de m'amener ici? Et pourquoi ne m'a-t-il pas accompagnée? Je sais pas comment je vais pouvoir me sortir de là, mais si j'y arrive, il va m'entendre ce salop!

" Au secours quelqu'un!!!! Aidez-moi!!!"

La Nature Maîtresse de toute création